Parmi les ingrédients de la Fête des Combattants, il y en a qui amuse le public… et le régale: ce sont les bars clandestins des habitants. Une table sur un trottoir, quelques chaises, un appui de fenêtre, des tabourets suffisent pour en créer un. On y sert du vin, des bières, des spécialités d’autres pays.
La Fête des Combattants évoque l’histoire du quartier et celle-ci est émaillée d’histoires savoureuses de bars clandestins. A l’époque, ils étaient légion! Si la maréchaussée débarquait, les clients devenaient des « amis » et « cousins » des propriétaires. Les anciens racontent qu’il y avait tellement de cafés clandestins que si l’on prenait un verre à chacun, en remontant depuis la gare, on n’arrivait jamais à la place Communale!
Aujourd’hui, c’est sans doute plus raisonnable. Lors de la Fête, chacun apporte sa touche de convivialité et ouvre un café éphémère, le temps d’une journée exceptionnelle.
Il y a à boire et à manger. Au Beau-Site, le vignoble tient un bar à vin. La brasserie Le Goupil sera aussi présente, ainsi qu’un stand de churros. Et bien entendu, classique de la Fête, personne ne veut rater la fameuse paëlla de Valentin, le boulanger de la Genvaloise.