Lors de la Fête des Combattants, les habitants improvisent des bars clandestins. C’est bien sûr convivial en diable, mais c’est aussi une manière d’évoquer le passé,: autrefois, nombre de « vrais » cafés clandestins animaient l’avenue.
Il y a quelques décennies, lorsque l’avenue comportait encore de nombreux commerces, que les papeteries de Genval tournaient à plein régime, des cafés clandestins prospéraient dans le quartier. Si la maréchaussée opérait un contrôle, les convives prétendaient être de la famille. Les anciens racontaient que si l’on remontait l’avenue depuis la gare jusqu’à la place Communale et que l’on prenait un verre à chaque café clandestin, on n’arrivait jamais place Communale!
Les cafés clandestins lors de la Fête des Combattants ne sont plus si clandestins et certainement beaucoup plus familiaux: des enfants vendent des brochettes de bonbons, des parents cuisent des saucisses ou des crêpes. On sert du vin, des bières spéciales, du thé à la menthe. Des habitants sortent une table, quelques chaises sur le trottoir, dans la cour ou dans un jardin et le tour est joué, cela fait un café clandestin. On en compte généralement une vingtaine à chaque édition.
Et puis il y a bien évidemment le bar à vin du vignoble, de l’Ordre brassicole et quelques stands autour du Beau Site pour se sustenter et se désaltérer. Sans oublier la très attendue paëlla de Valentin, le boulanger de la Genvaloise.