En organisant une fête biennale, les habitants offrent une exposition à ciel ouvert. Ils affichent dans toute l’avenue, sur les façades et les grilles des maisons, des agrandissements de vues et de cartes postales anciennes à l’endroit où ces photos ont été prises. Pourquoi ne pas inscrire cette démarche dans la durée ?
Le projet de fresques murales est né de cette question. Il s’agirait de créer une exposition permanente, en recouvrant des pignons de mur aveugles de fresques murales, des réinterprétations de vues du passé. En levant les yeux sur les façades, les promeneurs auront sans doute déjà remarqué des sgraffites de Paul Cauchie (au numéro 96). D’autres maisons sont ornées de céramiques. Ce projet tourné vers la modernité puise ses racines dans le passé même de l’avenue.
Michèle Marlière, artiste-peintre installée dans l’avenue, qui pratique la fresque, étudie ce projet et en est la promotrice, à la demande des habitants réunis dans l’organisation de cette fête.